Ceci est votre monde à moi, ceci est mon monde à vous
Suite de Rencontre avec le désir
Le tableau : Clic clac ouvert, une lampe de chevet allumée dans la pièce voisine, The Wall en DVD, une bouteille de Jack daniels et deux verres sur la table de salon.
Sur le trajet du café à mon appartement, un calme et une assurance accompagnent notre marche. La légéreté de deux êtres qui savent leur désir et attendent patiemment leur heure. Nous sommes dans mon salon. Il s'assied sur le bord du clic clac et me regarde allumer DVD et télé, attraper mes cigarettes et mon briquet dans mon sac, les poser sur la table. Son regard suit chacun de mes mouvements. Lorsque j'empoigne la bouteille, il se lève, pose sa main sur mon bras, retire la bouteille de ma main et la pose sur la table. Puis il m'attire contre lui et se plonge dans mes yeux. Sa bouche s'avance jusqu'à la mienne. Ses baisers, qui se posent puis s'enfonçent sur ma bouche, ont un gout de délivrance. Ses mains se posent sur moi se déplaçent tout le temps comme pour venir palper un corps qu'elles ont révé palper pendant des heures. Me voilà envahit de sa fière de sa fougue. Sans question ni résistance, j'adhére à ses actes. Comme un rève, un fantasme, nous rentrons doucement mais énergiquement dans une autre dimension. Nous voilà nus. Il plante ses mains sur ma taille, se réassied sur le clic clac et me maintien là, debout devant lui et m'observe. Quand ses bras m'entourent et me rapprochent de lui. Son visage se plante contre mon ventre et je sens ses narines reniffler ma peau. Levant les yeux pour retrouver les miens, il frole dans un long mouvement, ma poitrine et mon ventre, mon pubis et mes hanches puis recommence son ronde. Je tressaille déjà, désirant que ces mains mobiles et légéres, s'allourdissent et se plantent en moi tellement je le désire. Ses yeux qui sourient, s'assombrissent soudain, sa tête de gauche à droite me dessine un non, il m'attire à lui et joignant nos deux sexes. Je te veux maintenant, je te désire trop. Ces mots à mon oreilles ajoutent des étincelles brulantes qui parcourent mon corps. Comme un nuage, un spasme, Le plaisir m'accable, ne me laissant aucune liberté, aucune volonté. Ses bras passent sous les miens et attrapent mes épaules. Nos bouches s'embrassent dans une tendresse immense, pendant que, à la limite de la violence et par à-coup trés espacés, il vient se perdre au fin fond de moi. Dans mes yeux des larmes coulent. Ne pouvant dire un mot, elles étaient comme un cri. Rendez moi mon corps. Il me bascule sur le clic clac, se pose sur moi. Alors vint l'abandon. Il est une symphonie. Ses mains, sa bouche, ses hanches, son sexe, sont autant d'instruments qui jouent pour moi un chant de sirène. Hypnotisée, perdue, je l'écoute m'envahir et le plaisir qui monte et monte et monte encore, m'amène jusqu'à l'orgasme dans un cri qui m'échappe. Avec un large sourire, il me fixe heureux. son chant devient une danse, lente et délicieuse, il me fait l'amour dans avec une grande douceur, il est calme et tranquille.
On est pas une chose plus qu'une autre. Les situations se vivent comme elles se déroulent et si nous savons les laisser nous transporter, il n'y a plus qu'à les suivre et même à les "subir". Et ce jour là, c'était son tour lol.
Hot hot hot le crac crac sur le clic clac
à lire lentement, en laissant fondre chaque mot sous la langue
M'offrir une image de ton plaisir ressenti est un merveilleux comliment, merci
Ta plume m'entraîne inexorablement dans la lumière de ton appartement... je sens la saveur du jack Daniel's m'envahir... et mes pensées s'affoler de désirs.
Lentement et délicieusement, au fil des mots me dessinants un instant, tout le bonheur du moment...
Cette histoire finie... me laisse aimant, et je me dis que je ne suis,
Que devant mon écran...
...
J'adore le souffle de tes écrits et reste dans l'impatience des prochains.
Bonne soirée !!
Ton commentaire est .... Tu ne le vois pas mais je te rend largement ton sourire. Heureuse de t'avoir toucher, de mon salon lumière tamisé, avec Docteur Jack qui m'aide à l'imagé. Bizzz
Et qu'est-ce-que c'est bon de lire ça, de beaux rêves assurés !
Je serais comblée de te savoir réver bercée par mes mots. tu ne t'imagines pas. Merci
Je ne sais jamais vraiment ce que ressent une femme que j'aime. Mais toi tu sais m'en dire un peu plus et pour cela je te remercie...
(dis, c'est nouveau l'avertissement à l'entrée de ton blog ? c'est toi qui l'a mis ou c'est OB qui te l'a imposé ?)
merci du compliment
Hein c'est quoi cet avertissement j'ai rien vu? bon j'y vais de ce pas. Je te dirai ce qu'il en est après. Bizz
Merveilleux texte où chaque mot ne se lit pas mais… se vit dans un frisson délicieux !
Douce violence d’un désir féminin impérieux et self-control d’un partenaire qui sait habilement embraser sa belle pour mieux la consumer…
Tes larmes expriment si bien ce bonheur suprême par lequel le plaisir accorde le corps et le coeur dans cet état de grâce qui sublime le temporel.
Tu as ce talent d’une écriture épidermique qui fait les mots « chair »…
Ta description crescendo est si vivante que j’ai ressenti à mon tour cet émoi qui bouleverse autant l’âme que le corps.
Baisers à toi et à ce merveilleux amant …
Elise
E&M