Ceci est votre monde à moi, ceci est mon monde à vous
Je voudrais saluer notre Ligérienne, pour son article pas besoin d'être au lit. http://amoursbruxelloises.over-blog.org/article-2234651.html
Elle l'a écrit d'une traite, me dit-elle dans un commentaire. Et c'est pour ça qu'elle mérite d'être saluée. Parce qu'elle est de ses femmes vrai, qui ne s'encombrent pas d'idées préconçues, envahissantes et limitatrices. Parce que son goût naturel pour les choses simples et un exemple pour tout les coincés de tout sexe (comme le soulève Julien dans un autre commentaire).
J'ai entendu cent fois des gens dirent qu'une femme grossière est du même coup vulgaire. La grossiéreté est l'utilisation de mots qui, qu'on le veuille ou non, existent. Maintenant que quelqu'un m'explique en quoi ces mots devraient être réservé aux hommes. La vulgarité c'est tout autre chose. Elle peut se croiser sur des vétement, dans des attitudes, mais elle est toujours ressenti par une image qu'on a sous les yeux, ou qu'on nous envoi à l'esprit. La grossiéreté elle, peut être passagére, spontanée, mode d'expression, on s'en fou, elle n'enlèvera jamais à la qualité d'une personne. Ainsi, Ligérienne utilise des mots grossiers pour exprimer quelque chose qu'elle exprime d'habitude dans une grande sensualité, parfois avec beaucoup de douceur, parfois avec beaucoup de force. Mais l'utilisation de la grossiéreté pour s'exprimer, n'est que le refflet des multiples facettes de ses envies ou de ces ressentis. Les mots doivent donner le droit de changer, de réver, de vivre même avec nos opposés. Comme l'acteur entre dans des personnages différents, les mots nous ouvrent les portes de version différentes de nos talents d'écrivain. Je suis heureuse de lire cette poésie, pour confirmer l'entiére condition de femme que l'on nous a si longtemps refusé. Celui d'être changeante forte est belle à la fois. Merci Ligérienne pour ta liberté et ton authenticité.
C’est vrai que j’ai écrit cela de façon un peu brutale, sans douceur, et ce style peut choquer venant d’une femme douce et tendre, d’une mère …
C’est comme pour la boisson, une femme saoule, c’est beaucoup plus laid qu’un homme dans le même état, tout le monde le sait.
Je crois que la vulgarité, c’est plutôt ça : de penser comme tout le monde.
Les lecteurs attentifs remarqueront dans les deux dernières lignes, qui ne riment pas, un trait d’humour, histoire d’adoucir le choc.
Merci encore et un bon dimanche à toi aussi.
Depuis que je parcours les blogs, je me rends compte combien vous êtes éloignées de cette image coupe couille et combien vous y gagnez .
Continuez à nous éduquer.
Vous verrez, nous deviendrons de plus en plus moins cons.
Je vous embrasse
Paco
Pine et braquemart, moi je trouve ça bien....des vrais beaux mots qui veulent dire quelque chose. Alors la grossièreté, c'est juste une illusion, liée à une vision académique de la langue. Les mots, il faut en garder le plus possible, et les choyer. Et juste savoir ce qu'ils veulent dire. Et comment les employer. La vulgarité, c'est juste une paresse d'esprit, alliée à une violence verbale...haïssable, donc, mais pas liée aux mots, juste à la posture de celui qui parle...
Bises, mère heureuse...
Lorsque le cœur est trop plein et déborde sous les sensations, il faut bien que les lèvres s’ouvrent et livrent passage à cette vague déferlante. Aucune vulgarité dans ces mots que certains qualifient de « crus » mais qui sont simplement l’expression d’un ressenti. La vulgarité authentique mais jamais reconnue comme telle c’est le «politiquement correct» : langage convenu qui cache hypocritement une réalité intérieure que l’on sait tout à fait à l’opposé… Mais parfois, les mots se rebellent et le lapsus alors fait tomber le masque conventionnel… Et puis, les « gros mots » font aussi partie intégrante de la langue et sont souvent bien plus savoureux!Dans l’intimité des corps et des cœurs, rien ne devrait être tabou si les deux partenaires sont en accord et les mots dits «vulgaires» ont alors un pouvoir érotisant sublime!
Amitiés
Elise
E&M